L’ordre du jour, réactions en chaîne
Performance littéraire et musicale réalisée dans le cadre du Festival international Côté Court 2018.
Dominique Frot a carte blanche à partir d’extraits de L’Ordre du jour de Éric Vuillard (Prix Goncourt 2017).
« L’écriture d’Eric Vuillard comporte quelque chose d’assez rare : c’est qu’elle a le son, une caractéristique, du « seul en scène », mais aussi du « penser en public », comme spontanément ; je crois que cette parole peut s’énoncer comme si elle était, là maintenant, entrain de se penser, de se « réaliser » (dans le sens de : « se rendre compte en parlant ») et cette pensée est « constructive », au sens le plus concret, comme si elle pouvait ne pas nous laisser tel quel »
Dominique Frot
« Il reste cette fascination d’une intolérance insupportable.
Il faut se frotter au texte d’Éric Vuillard L’ORDRE du JOUR pour s’offrir la performance de Dominique Frot. Et accueillir cette puissance d’un déséquilibre du DIRE pour se réserver le droit de pleurer dans le NOIR. […] »
Camille Rochberg
« Ce spectacle, d’une intensité assez rare, est intransigeant. Dominique Frot a su remarquablement oraliser l’écriture de Vuillard…/… Un sacré moment de théâtre ! »
Yves Poey, juillet 2020
« Un moment captivant porté par une Dominique Frot magistrale dans toute sa fragile humanité. »
Nicolas Arnstam, Froggy’s delight, juillet 2020
photos Guy Delahay (6 dernières)
Dominique Frot d’une fêlure de l’être
« Et tout s’effondre. Elle avance sur cet acte théâtral essentiel… Elle tente de réanimer cet endroit invisible sacrificiel de s’avancer sur la lumière. Et se tenir là… Sans s’écarter de… Pour laisser vivre la violence. Faire face à cette injonction d’être devant cette ultime performance. Actrice d’une telle évidence. D’épuiser et de se tenir debout devant l’excellence. Pour faire advenir ce qui s’enfouit comme un acte rugissant. D’où elle peut glisser… D’entre les solitudes à franchir ce qui se détruit. En laissant résonner les seuils. Quand on sait de cet écart, les raisons inexprimables involontaires de la puissance des mots insufflés.
D’effacer l’indécence qui surgit comme un flot de bruits et d’apparences. Nomade elle traque le bruissement de l’enfer des passages indistincts, distanciés. De cette certitude de vivre. Survivre.
À l’avidité qui nous détourne du rêve et d’une parenthèse éloignée de cette particule d’insolence. Où le texte L’ORDRE DU JOUR… En extraits d’Éric Vuillard, se signent de la grâce du verbe qui séduit ces hommes Atterrés. Altérés. De pouvoir rayé et raturé sur un buvard illisible. »
lexique d’un Festival Coté Court 2018 par Camille Rochwerg
document Festival Côté Court
La performance: « L’Ordre du jour, réactions en chaîne »
Extraits vidéos
Extraits enregistrés au Festival d’Avignon OFF, au théâtre Transversal, juillet 2019
Ils en parlent dans la presse
Une sélection d’articles de presse.